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L'histoire de la Naturopathie


UNE PRATIQUE SÉCULAIRE.


Le terme est issu de l’anglais « nature’s path » pour « la voie de la nature ».


Créé en 1895 par John H. TILDEN et John H. Scheel, le mot est acheté par Benedict LUST (1872 – 1945) qui souhaite donner corps à un courant de pensée, réunir les sciences médicales contemporaines en plein essor et les traditions herboristes autochtones, homéopathiques et d’autres pratiques populaires.
Médecin, ostéopathe, chiropraticien allemand, guéri de la tuberculose avec les cures d’hydrothérapie du prêtre Sébastien Kneipp, Lust fonde aux États-Unis en 1902, l’ « American School of Naturopathy »; le mouvement de la « médecine éclectique » est né.
Médecins « dissidents » et chercheurs non-médecins se retrouvent dans un même courant de pensée et étudient ensemble, les approches empiriques. On y enseigne l’hydrothérapie, l’hypnose, l’herboristerie, la nutrition, la physiothérapie, la physiologie, la psychologie et une foule d’autres techniques thérapeutiques.
Ainsi, depuis 1902, la « naturopathy » fut enregistrée, puis institutionnalisée et enseignée dans les universités de médecine américaine au même titre que l’ostéopathie ou l’homéopathie. On pouvait déjà dénombrer 12 écoles de naturopathie aux U.S.A en 1927.



Asclépios, Hippocrate & Co.​​​​​​​


Le berceau de la médecine moderne est grec, son origine puisée dans la mythologie médicale antique. La légende veut que ses Pères descendent de Podalire, frère de Machaon et fils d’Asclépios ou AESCULAPE chez les latins, le dieu de la médecine qui eut trois filles : HERA présidait aux accouchements, PANACEA à la guérison et HYGEA à la protection de la santé (d’où le mot français hygiène).
On considère habituellement que la naturopathie trouve son origine dans la Grèce antique, il en va de même pour la médecine classique. La naturopathie et la médecine classique sont issues du même berceau originel.
Hippocrate le Grand ou Hippocrate de Cos né vers 460 av. J.-C et qui vécut plus de quatre-vingts ans a fondé l’école de médecine hippocratique faisant de la médecine une profession à part entière, dissociée de la magie, distincte de la théurgie et de la philosophie. Sa réputation fut immense, et son souvenir n’est pas éteint dans l’île de Cos.
L’approche thérapeutique était fondée sur le pouvoir guérisseur de la nature. Selon cette doctrine, le corps contient en lui-même le pouvoir de rééquilibrer « les humeurs » et de se guérir lui-même (physis). La thérapeutique hippocratique se donnait simplement pour but d’aider ce processus naturel.
La théorie des humeurs fut l’une des bases de la médecine antique. Selon cette théorie, le corps est constitué des quatre éléments fondamentaux, air, feu, eau et terre possédant quatre qualités : chaud ou froid, sec ou humide. Ces éléments, mutuellement antagoniques (l’eau, la terre éteignent le feu, le feu fait s’évaporer l’eau), doivent coexister en équilibre pour que la personne soit en bonne santé. Tout déséquilibre mineur entraîne des « sautes d’humeur », tout déséquilibre majeur menace la santé du sujet. Le déséquilibre cause la maladie physique mais aussi le trouble psychique.


XIX Siècle 



Dans toute l’Europe jusqu’à la dernière guerre mondiale, la « médecine populaire » bénéficie d’une grande audience et l’on peut trouver dans chaque ville ou village des rebouteurs, des barreurs et autres guérisseurs traditionnels.
Parallèlement, la médecine s’oriente, depuis le début du siècle, vers un idéal rationnel et matérialiste : en abandonnant la tradition hippocratique, la pensée médicale se débarrasse d’une certaine influence du sacré. Loin des mystères de l’âme et des fondements de la Création, la médecine du XIX e siècle, irréversiblement scellée aux lois de la physique et de la chimie, devient peu à peu une science expérimentale, rationnelle et objective. « La science expérimentale est essentiellement positiviste, en ce sens que, dans sa conception, jamais elle ne fait intervenir la considération de l’essence des choses, de l’origine du monde et des destinées. Elle n’en a nul besoin. Elle sait qu’elle n’aurait rien à apprendre d’aucune spéculation métaphysique. »

(MAZLIAK P. Les fondements de la biologie Paris : Vuibert, 2002 )



 Pasteur


Les idées de VIRCHOW (notion de pathologie cellulaire), des chimistes PASTEUR (spécificité des maladies infectieuses et notion de contagion) et LIEBIG (théorie calorique et négation du vitalisme) marquent un virage par rapport à la tradition hippocratique. La fulgurance de la création médicale française de la fin du XIX e siècle va de pair avec un contexte idéologique particulier : le scientisme.
« Le scientisme est la position qui consiste à affirmer qu’il n’existe qu’un seul réel (celui que connaît la Science), qu’une rationalité possible (celle de la science), qu’un seul genre de savoir possible (la connaissance scientifique) » (GREMY F. Le scientisme Rev. Prat. Monogr., 2002)
Cette approche finit par gagner la faveur des facultés de médecine des grandes universités de l’Occident. C’est cette direction que prend la médecine au cours des décennies qui suivent. Seuls les médecins formés dans les facultés de médecine sont alors autorisés à diagnostiquer et à traiter les maladies. La majorité des écoles naturopathiques ferment leurs portes.
La course au développement industriel et scientifique met pour un temps, les pratiques traditionnelles entre parenthèses.


La naturopathie moderne en France


1981- Création de l’association professionnelle OMNES (Organisation de la médecine Naturelle et de l’Education sanitaire) • 1985- Création de la FENAHMAN (Fédération Nationale des Associations d’Hygiène et de Médecines Alternatives Naturelles), qui coordonne les écoles, structure l’enseignement et l’association de praticiens.
• Sont agréés RNF (Registre des naturopathes de France) les praticiens répondant à la charte et au code déontologique de l’OMNES et poursuivant régulièrement une post-formation professionnelle.
• 28 mai 1997, le Parlement Européen a voté à Bruxelles la résolution du rapport Lannoye/Collins, donnant à la naturopathie, le statut de médecines « non-conventionnelles » ou complémentaires et de « Médecine Traditionnelle » par l’O.M.S..
En France dans les années 40, le biologiste Pierre-Valentin MARCHESSEAU (1910 –1994) rapporte le terme et le concept américains de « naturopathie » des États-Unis. Dans son école parisienne, la « Faculté Libre de France », il forme plusieurs générations d’hygiénistes et de naturopathes précurseurs et pionniers comme Désiré MERIEN, Albert MOSSERI, André PASSEBECQ, Grégoire JAUVAIS, André ROUX, Marc LECOCQ, de même que les responsables nationaux actuels comme Alain ROUSSEAUX, Daniel KIEFFER, ainsi que de nombreux praticiens.

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